Skip to main content

Notant la recommandation historique en faveur du vaccin RTS,S contre le paludisme émise le 6 octobre 2021 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le conseil d’administration du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme célèbre et salue la collaboration scientifique de long terme et l’engagement des pays et des partenaires qui ont permis ce tournant majeur.

Le conseil félicite les différents partenaires qui ont consacré presque quatre décennies à la recherche et la mise au point de ce vaccin dans le cadre de partenariats publics-privés. Nous remercions sincèrement les chercheurs qui ont contribué à cette découverte et à l’élaboration avant-gardiste de ce vaccin, y compris le Gouvernement des États-Unis pour ses investissements en recherche et développement (RD) au début du projet, et le Gouvernement du Royaume-Uni pour son soutien. Nous exprimons également notre gratitude aux chercheurs cliniciens dans les pays touchés par le paludisme, à la Bill and Melinda Gates Foundation pour ses financements catalytiques, au partenariat GSK-PATH de longue date pour son aide sur le parcours de RD et de fabrication. Enfin, merci à la coordination de l’OMS ainsi qu’aux gouvernements du Ghana, du Malawi et du Kenya pour leur participation aux programmes pilotes qui sont venus étayer la décision de l’OMS.

Le conseil appelle à la mobilisation accrue de ressources en faveur de la lutte mondiale contre le paludisme afin de permettre le déploiement des interventions éprouvées de lutte contre le paludisme à l’échelle nationale dans les pays touchés, y compris le vaccin. Ces solutions pourront être utilisées en complément des outils existants, et contribueront à l’accélération de l’innovation et à la diffusion accrue de nouveaux outils pour mettre fin à cette maladie. Le conseil reconnaît également l’importance de collaborer avec les pays impaludés et avec les partenaires pour utiliser des approches fondées sur les données et définir ainsi un équilibre optimal dans l’utilisation des outils de prévention et de lutte, en fonction du contexte local. En outre, le conseil demande au Comité de partenaires en charge du soutien régional et par pays du Partenariat RBM de soutenir ces efforts.