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Application period: 15-Feb-2022 to 09-Mar-2022

"Qualified female candidates are strongly encouraged to apply.

 

Objectif et portée de la mission 

Dans le cadre de sa mission pour l’UNOPS et du Partenariat RBM, le ou la Spécialiste en santé numérique aura pour tâche de guider et soutenir les pays sur les questions liées au développement ou à la mise à l’échelle de plateformes numériques pour les campagnes de lutte contre le paludisme ou plusieurs maladies, la surveillance du paludisme ou de plusieurs maladies et d’autres interventions. Les pays à soutenir présentent des contextes techniques, épidémiologiques et politiques très complexes en matière de mise en œuvre du contrôle et de l’élimination du paludisme. En parallèle, il est prévu d’augmenter de manière significative les investissements dans la santé numérique (numérisation des campagnes) dans les années à venir, par exemple, au moyen de mécanismes tels que le dispositif de riposte à la COVID-19 du Fonds mondial (C19RM). Un tel contexte accroît considérablement la complexité de la mise en œuvre des programmes de lutte contre le paludisme et exige le recours à des consultants chevronnés et expérimentés, capables d’imposer le respect des hauts fonctionnaires et des partenaires. Dans le cadre du soutien à la mise en œuvre de ces programmes, le ou la Spécialiste en santé numérique se penchera sur les questions liées à l’introduction ou à la mise à l’échelle de plateformes de santé numérique destinées aux campagnes de lutte contre le paludisme, telles que les moustiquaires imprégnées d’insecticide (MII), la pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations (PID), la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) ainsi que la surveillance de la maladie ou d’autres interventions pour lesquelles des capacités et une expertise supplémentaires sont requises et ne peuvent être trouvées parmi les partenaires nationaux. Pour mener à bien sa mission, il lui faudra suivre les directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les normes et politiques nationales, et collaborer avec des partenariats stratégiques, comme le COVID Digital Health Centre of Excellence (DICE), codirigé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), ou la Fondation Bill et Melinda Gates, entre autres.

Le ou la spécialiste en santé numérique devra justifier d’une expertise en matière d’évaluation, de développement, de gouvernance et de mise en œuvre d’outils et de technologies de santé numérique, notamment dans le cadre de campagnes de prévention du paludisme ou de prestation de services similaires de type campagne et de surveillance du paludisme. Il lui faudra également démontrer une connaissance approfondie des diverses mises en œuvre existantes des outils et technologies de santé numérique pour les campagnes numériques (paludisme et autres maladies) et la surveillance du paludisme, comme le système d'information sanitaire au niveau du district 2 (DHIS2). En outre, on attend du/de la consultant(e) qu’il ou elle dispose d’une compréhension précise des orientations normatives pertinentes de l’OMS en matière de santé numérique, ainsi que des orientations, développements, partenariats et initiatives au niveau mondial dans le domaine de la santé numérique. Enfin, la mission exige des compétences très étendues en matière de négociation ainsi qu’une capacité avérée à obtenir un consensus entre plusieurs parties prenantes. Pendant la période de soutien, le/la consultant(e) devra se rendre dans les pays concernés, le cas échéant.

Les affectations peuvent concerner un domaine d’intervention particulier ou l’ensemble des interventions. Elles comprennent, sans toutefois s’y limiter :

A. Domaine programmatique

  • Élaborer ou mettre à l’échelle une plateforme numérique pour des campagnes de prévention du paludisme (MII, PID, PSC) ou des campagnes de lutte contre plusieurs maladies, dont le paludisme. Il peut s’agir d’une numérisation partielle (comme la mise en œuvre de paiements mobiles) ou de tous les aspects d’une campagne.

  • Élaborer ou mettre à l’échelle des systèmes numériques de surveillance du paludisme (ou de plusieurs maladies) au niveau des établissements et des communautés.

  • Procéder au développement de répertoires géographiques communs de couches de données spatiales de base pertinentes pour la macro-planification et la micro-planification des campagnes et de la surveillance du paludisme basées sur le système d’information géographique (SIG), y compris, mais sans s’y limiter, les listes principales géoréférencées/répertoires des établissements de santé (publics et privés), des agents de santé communautaires, des sites de sensibilisation mobiles, des frontières administratives, des établissements, des empreintes des ménages et des populations cibles.

  • Évaluer la conception, la gouvernance et la mise en œuvre des plateformes numériques de santé existantes implantées dans le pays, évaluer les capacités du pays, identifier les défis et recommander des solutions. 

  • Élaborer des stratégies détaillées, des plans opérationnels et de financement, ainsi que des plans d’évaluation et d’atténuation des risques dans le cadre du déploiement des plateformes numériques de santé ;  

B. Suivi et évaluation :

  • Mettre au point des protocoles de formation, de supervision, de suivi et d’évaluation destinés à soutenir, suivre et évaluer la mise en œuvre des programmes.

  • Passer en revue les mécanismes de soutien existants et établir une cartographie des partenariats couvrant les activités et les ressources actuelles ainsi que les changements prévus.

  • Examiner le coût et l’efficacité des programmes.

  • Mener les recherches sur le terrain et l’analyse pour établir un dossier d’investissement pour les plateformes numériques, par exemple pour l’intégration du paludisme dans les efforts nationaux de santé numérique (plateformes, stratégie et politique).

  • Diriger ou contribuer à l’examen et à la validation de l’analyse complète des lacunes programmatiques ou financières pour un domaine d’intervention particulier ;

C. Coordination : 

  • Animer des discussions de haut niveau avec la direction générale, les représentants des partenaires et d’autres parties prenantes de premier plan afin de dégager un consensus sur l’un des domaines d’intervention susmentionnés.

  • Procéder à un examen technique des stratégies et des interventions choisies pour déterminer si elles sont valables sur le plan technique et conformes aux directives normatives de l’OMS, si elles peuvent être mises en œuvre et si elles auront un impact suffisant.