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Malgré les récentes avancées, un enfant meurt du paludisme chaque minute. Une personne malade du paludisme et qui doit prendre soin des autres ne peut occuper un emploi stable ou aller à l’école, et c’est tout particulièrement le cas des femmes et des adolescentes. Le paludisme ruine l’avenir des personnes qu’il affecte et empêche les économies de réaliser tout leur potentiel. Les dirigeants mondiaux doivent maintenant s’engager avec plus de force à agir, innover et financer la lutte contre cette maladie pour #enFinirAvecLePaludisme.

Rejoignez les jeunes d’aujourd’hui et signez la présente lettre afin d’aider à influencer les dirigeants pour qu’ils se réunissent à l'occasion de la septième Conférence de reconstitution du Fonds mondial en septembre. Il le faut si l’on veut atteindre l’objectif d’au moins 18 milliards USD en faveur de la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme et sauver 20 millions de vies.

 

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Lettre ouverte aux dirigeants du monde entier

Excellences, 

Comme vous le savez, le continent africain n’a pas atteint l’objectif de réduire le nombre de cas de paludisme et de mortalité de 40 % jusqu’en 2020, qui constituait une étape clé dans l’élimination du paludisme en Afrique d’ici 2030. Selon les estimations figurant dans le Rapport sur le paludisme dans le monde de 2021 émanant de l’Organisation mondiale de la Santé, 95 % des cas de paludisme dans le monde et 96 % des décès dus au paludisme se produisent en Afrique. Rien qu’en 2020, plus de 600 000 Africains sont décédés de cette maladie évitable et traitable, dont 80 % étaient des enfants de moins de 5 ans. Dans le même temps, la pandémie de COVID-19 a imposé une pression incroyable sur nos systèmes de santé et nos économies à travers le continent.

Mais l’élimination du paludisme est un objectif réalisable si nous prenons des mesures décisives. Entre 2000 et 2020, 10,6 millions de vies ont été sauvées et 1,7 milliard de cas de paludisme ont été évités dans le monde grâce à la volonté politique, à des financements innovants, à l’intensification des principales interventions de lutte contre le paludisme et à de nouvelles interventions. Cependant, les progrès en matière de paludisme ont ralenti au cours des deux dernières années en raison des défis biologiques, notamment la résistance aux insecticides et aux médicaments, de financements limités pour la riposte mondiale au paludisme et de l’impact de la COVID-19. Pour nous aider à nous remettre sur la bonne voie, les dirigeants mondiaux doivent se réunir en septembre pour réitérer leurs engagements et atteindre l’objectif de Reconstitution des ressources du Fonds mondial d’au moins 18 milliards de dollars US allant à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Nous, les jeunes, sommes préoccupés de voir le paludisme continuer à frapper notre continent. Chaque minute, un enfant meurt du paludisme, mais ce n’est pas là sa seule conséquence. Le mal causé par le paludisme et le fardeau que les femmes et les filles continuent de supporter aboutissent à des pertes d’heures de scolarité et de productivité sur le lieu de travail. La maladie nous arrête, elle empêche notre avenir radieux et nos économies d’atteindre leur plein potentiel et de faire advenir l’Afrique à laquelle nous aspirons.

Excellences, le moment est venu d’agir. Nous, les jeunes Africains, nous prenons notre avenir entre nos mains.

7 Africains sur 10 n’ont pas encore atteint leur 30e anniversaire. Ensemble, nous avons le pouvoir de changer le cours de notre destinée pour parvenir à un monde sans paludisme, conformément aux objectifs de 2030. C’est pourquoi nous exerçons la pression sur cette Journée mondiale de la jeunesse en vous appelant, vous qui êtes nos dirigeants et nos parents, à prendre des initiatives plus soutenues, à innover davantage et à relever vos financements destinés à lutter contre le paludisme. Une diminution des financements sera dramatique pour la riposte mondiale au paludisme, car elle ouvrira la voie à une hausse prononcée des cas de paludisme. Vous avez la faculté d’en finir avec le paludisme en l’arrêtant net.

Pour maintenir l’accès aux médicaments antipaludiques vitaux et aux services de santé, nous devons renouveler notre engagement à maintenir le paludisme parmi les priorités les plus élevées des programmes nationaux de développement, en adaptant les interventions antipaludiques existantes aux personnes les plus touchées dans les pays fortement touchés par le paludisme, et en déployant rapidement de nouveaux outils pour faire face aux menaces croissantes que représente la résistance aux insecticides et aux médicaments. Nous devons également mobiliser des ressources supplémentaires (notamment celles du secteur public et du secteur privé national), donner de nouveaux moyens à la société civile et aux communautés pour agir, et renforcer les données et la gouvernance fondées sur des données probantes.

Plus de 25 pays à travers le continent ont déjà adhéré à « Zéro Palu ! Je m’engage », et se sont jointes au mouvement panafricain visant à accélérer les interventions et mettre fin à cette maladie mortelle. Mais nous devons poursuivre nos efforts, et le moment est venu de lutter pour ce qui compte et d’empêcher un retour en arrière. Les investissements appropriés dans les programmes, la recherche et l’innovation contre le paludisme peuvent sauver des millions de vies et renforcer les systèmes de santé des pays afin de les aider à faire face aux futures menaces et aux pandémies.

Paludisme, nous, les jeunes Africains sommes trop forts, intelligents, féroces, rapides et audacieux pour toi !

Nous sommes la génération qui mettra fin au paludisme : nous lutterons sans cesse jusqu’à ce que nous parvenions à éradiquer cette maladie en tant qu’épidémie d’ici 2030.

Notre avenir en dépend.

Veuillez accepter, Excellences, l’assurance de notre plus haute considération.

Signé par

Les Jeunes du RBM

 

463 signatures ont été reçues.