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Célébrée chaque année le 25 avril, la Journée mondiale de lutte contre le paludisme est l’occasion pour la communauté mondiale de la lutte contre le paludisme de se réunir pour souligner les efforts déployés au niveau mondial visant à mettre fin au paludisme et la nécessité d’un engagement politique soutenu et d’un investissement continu pour le contrôle et l’élimination du paludisme. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme s’unira sous le thème Faire progresser l’équité. Renforcer la résilience. Éliminer le paludisme.

En 2022, la lutte contre le paludisme est confrontée à de nouveaux défis qui vont grandissant.  Des données de meilleure qualité confirment que la charge mondiale du paludisme est supérieure aux estimations précédentes et que la COVID-19 et d’autres défis tels que la résistance croissante aux médicaments et aux insecticides et les urgences humanitaires ont entraîné une augmentation des décès dus au paludisme pour la première fois depuis plus d’une décennie. Nous devons agir maintenant et augmenter les investissements pour sauver plus de vies, faire progresser l’équité en matière de santé publique et mettre en place des systèmes de santé plus solides et plus résilients dans nos efforts pour éliminer cette maladie évitable et traitable qui tue un enfant chaque minute.

Pour la première fois au cours de ce siècle, nous sommes mieux préparés pour obtenir de meilleurs résultats. Grâce à de nouvelles stratégies et de nouveaux outils, les pays peuvent lutter plus intelligemment contre le paludisme, en utilisant les données et la surveillance de la maladie pour cibler la bonne combinaison d’outils permettant de stopper la transmission, de prévenir les cas de paludisme et de sauver davantage de vies. Avec une augmentation du financement, la communauté sera en mesure d’assurer un déclin rapide dans les pays fortement touchés, de poursuivre l’élimination dans les pays faiblement touchés et de faire en sorte que ces efforts servent de base pour se préparer à une pandémie. 

La lutte contre le paludisme se trouve à un moment délicat. Toutefois, en 2022, à l’approche de la septième reconstitution des ressources du Fonds mondial et de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth, nous avons une occasion unique de susciter des engagements politiques et financiers indispensables pour mettre fin au paludisme, d’améliorer la croissance économique et de nous préparer aux futures menaces sanitaires. On estime que la réalisation de l’objectif de reconstitution du Fonds mondial d’au moins 18 milliards de dollars US permettra de sauver 20 millions de vies du paludisme, du VIH et de la tuberculose, de réduire de plus de 60 % les cas de paludisme et les décès dus à cette maladie et d’éliminer le paludisme dans au moins six pays d’ici 2026. 

En cette Journée mondiale de lutte contre le paludisme, battons-nous pour ce qui compte, afin de nous remettre sur la voie de l’élimination du paludisme et de l’avènement d’un monde plus sûr et plus équitable ! 

Messages clés

À propos de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme

La Journée mondiale de lutte contre le paludisme, que l’on célèbre chaque année le 25 avril, est l’occasion pour la communauté mondiale de la lutte contre le paludisme de se réunir pour souligner les efforts déployés au niveau international pour mettre fin au paludisme et la nécessité d’un engagement politique soutenu et d’un investissement continu pour le contrôle et l’élimination du paludisme.

Doter le Fonds mondial de pleines ressources 

Selon les estimations du Fonds mondial, la mobilisation de l’objectif de réapprovisionnement du Fonds mondial d’au moins 18 milliards de dollars US permettra de sauver 20 millions de vies du paludisme, du VIH et de la tuberculose, de réduire les cas de paludisme de 66 %, de faire reculer les décès dus au paludisme de 62 % et d’éliminer le paludisme dans au moins six pays d’ici 2026. 

  • Il est essentiel que le Fonds mondial soit doté de pleines ressources pour mettre fin au paludisme, faire progresser l’équité en matière de santé publique et mettre en place des systèmes de santé résilients. 
    • Le Fonds mondial mobilise et investit des fonds qui représentent 56 % du financement des programmes de lutte contre le paludisme dans 94 pays.
    • Depuis 2002, le Fonds mondial a sauvé plus de 44 millions de vies, réduit de 40 % la charge du VIH/sida, du paludisme et de la tuberculose, et renforcé les systèmes de santé dans les communautés les plus vulnérables du monde. 
    • Nous sauverons 20 millions de vies supplémentaires et éviterons plus de 450 millions de cas ou d’infections pour ces trois maladies en atteignant l’objectif du Fonds mondial d’au moins 18 milliards de dollars US pour le prochain cycle de trois ans.
  • Aujourd’hui, la lutte contre le paludisme se trouve à un moment délicat, la moitié de la population mondiale restant exposée à la maladie. La charge mondiale du paludisme est beaucoup plus lourde que les estimations précédentes, la résistance aux insecticides et aux médicaments s’accroît, les urgences humanitaires contribuent à la transmission de la maladie et l’impact de la COVID continue de toucher les pays.  
  • Les investissements dans la lutte contre le paludisme sont un précurseur de la préparation et de la réponse aux pandémies. L’augmentation des investissements dans le Fonds mondial offre l’une des meilleures opportunités dont nous disposons pour accélérer les progrès dans la lutte contre le paludisme, aider les pays à continuer à établir des systèmes de santé résilients et durables et renforcer leur capacité à lutter contre cette pandémie, tout en se préparant à la prochaine qui apparaîtra.
  • La clé du succès du Fonds mondial réside dans l’élaboration et la mise en œuvre de solutions novatrices et dans l’établissement de partenariats solides entre les pays pour résoudre les problèmes de santé mondiaux les plus difficiles. Un Fonds mondial entièrement reconstitué pour 2024-2026 nous permettra d’exploiter l’innovation pour sauver plus de vies et de maximiser son impact en se rapprochant de l’objectif de l’élimination du paludisme.
  • Un Fonds mondial entièrement reconstitué aidera les pays à forte et à faible charge de morbidité à accélérer les progrès vers les objectifs mondiaux de 2030 et à parvenir à un monde plus équitable. Les programmes de lutte contre le paludisme du Fonds mondial sont essentiels pour améliorer la croissance économique, faire progresser l’égalité entre les sexes, élargir l’accès aux soins de santé vitaux contre le paludisme et faire en sorte que les gens puissent s’épanouir dans des communautés sans paludisme.

Exploiter l’innovation, notamment de nouveaux outils révolutionnaires et les données en temps réel, pour intensifier et optimiser les interventions de lutte contre le paludisme afin de sauver des vies. 

La pandémie de COVID-19 a souligné combien il était essentiel d’investir dans les données en temps réel pour mieux lutter contre les maladies infectieuses. L’adoption accrue par les pays d’un processus décisionnel fondé sur les données et l’adaptation des approches pour optimiser l’utilisation des interventions antipaludiques aux contextes locaux contribueront à faire reculer le nombre de cas de paludisme et de décès dans les pays fortement touchés.

  • En adoptant l’approche pilotée par les pays « High Burden to High Impact » (D’une charge élevée à un fort impact) et en utilisant des données locales de qualité, les pays peuvent mieux cibler les interventions contre le paludisme, district par district, afin d’en maximiser l’impact et d’utiliser au mieux des ressources limitées pour relever les défis et le contexte épidémiologique propres à chaque district. 
  • Pendant la pandémie de COVID-19, le Fonds mondial, l’Initiative présidentielle américaine contre le paludisme et le Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme ont collaboré avec les gouvernements et les partenaires nationaux pour utiliser des données en temps réel afin d’éviter les ruptures de stock généralisées de médicaments antipaludiques et de tests de diagnostic rapide. Ces investissements ont permis d’atténuer l’impact des perturbations du COVID sur les campagnes de prévention et de traitement du paludisme. 
  • En 2021, l’OMS a recommandé l’utilisation généralisée du vaccin RTS,S chez les enfants de moins de 5 ans exposés au risque de paludisme. Ce vaccin peut sauver des dizaines de milliers de vies par an lorsqu’il est utilisé dans des environnements ciblés à forte charge de morbidité, en association avec les outils de lutte antivectorielle recommandés. 
  • Un deuxième vaccin candidat, le R21, a donné des résultats prometteurs lors des essais de phase 2.
  • En décembre 2021, Gavi, l’Alliance pour les vaccins, a approuvé le financement d’un programme de vaccination contre le paludisme qui permettra le déploiement du RTS,S et des futurs vaccins dès qu’ils seront disponibles.
  • Kozenis (tafénoquine), un traitement radical à dose unique de Plasmodium vivax pour les enfants âgés de 2 ans et plus venant de GSK et de Medicines for Malaria Venture (MMV), a été approuvé par l’administration australienne des produits thérapeutiques (TGA) en association avec la chloroquine.  
  • En 2018, le Fonds mondial, UNITAID et le Consortium pour la lutte antivectorielle innovante (IVCC) ont cofinancé le pilotage du projet New Nets, avec le soutien de l’Initiative présidentielle américaine contre le paludisme (PMI) et de la Fondation Bill & Melinda Gates.  
    • En 2019, la Fondation Gates, MedAccess et BASF ont cofinancé l’achat de 35 millions de moustiquaires à double traitement insecticide (Interceptor® G2) sur une période de quatre ans dans le cadre du New Nets Project, réduisant ainsi leur coût de 40 % en moyenne.
    • En mars, une étude a révélé que les moustiquaires à double traitement insecticide, traitées à la fois au chlorfénapyr et au pyréthroïde, réduisaient la prévalence du paludisme de 43 % et 37 % respectivement la première et la deuxième année, par rapport à la moustiquaire standard traitée uniquement au pyréthroïde.

Faire avancer le développement d’outils novateurs

Malgré ces progrès, l’ensemble d’outils existants et nouveaux ne suffira pas à éradiquer le paludisme, d’autant que la résistance croissante aux insecticides et aux médicaments met en péril le contrôle des moustiques et l’efficacité thérapeutique des antipaludiques. Des années de recherche et de développement d’outils transformateurs ont abouti à une solide filière d’innovation dans le domaine de la lutte contre le paludisme, qui vise à relever ces défis et à accélérer le rythme du déclin rapide des cas de paludisme et des décès dus à cette maladie, ainsi qu’à mettre fin au paludisme en l’espace d’une génération. Nous avons besoin d’un investissement continu dans ces outils transformateurs.

  • En août 2021, les instituts nationaux américains de la santé (NIH) et d’autres agences américaines ont publié les résultats du premier essai clinique de phase 1 d’un anticorps monoclonal pour la prévention du paludisme, un essai de phase 2 étant en cours au Mali.
  • En juillet 2021, la Fondation kENUP et BioNTech ont annoncé un projet majeur visant à développer le premier vaccin prophylactique contre le paludisme à base d’ARNm. L’essai clinique du candidat vaccin antipaludéen à ARNm de première génération devrait débuter d’ici la fin 2022.
  • Les dispositifs ATSB® (Attractive Targeted Sugar Bait) de Westham – qui attirent les moustiques vers un insecticide – font actuellement l’objet d’essais au Kenya, en Zambie et au Mali, et devraient être commercialisés en 2023/2024. 
  • La recherche indique que l’utilisation de moustiques génétiquement modifiés pourrait également constituer une démarche puissante et rentable pour compléter les interventions existantes. En mai 2021, de nouvelles orientations de l’Organisation mondiale de la santé ont fixé des normes essentielles pour guider la recherche et le développement futurs sur les moustiques génétiquement modifiés, en abordant notamment les questions relatives à l’éthique, à la sécurité, à l’accessibilité financière et à l’efficacité.
  • Les systèmes de surveillance génétique des maladies présentant un meilleur séquençage génétique des parasites et des moustiques permettent de suivre l’émergence de la résistance aux outils nouveaux et existants en temps quasi réel. Avec le soutien du Fonds mondial et des gouvernements, les pays mettent désormais en œuvre ces nouvelles techniques de surveillance des maladies pour améliorer le suivi des maladies, par exemple par l’institut KEMRI au Kenya. 

Activer de nouveaux champions

  • Une réponse inclusive et multisectorielle est nécessaire pour contrôler, éliminer et finalement éradiquer le paludisme. 
    • Des conseils et des fonds de lutte contre le paludisme ont été ou seront créés dans 24 pays africains. Ils rassemblent des dirigeants de tous les secteurs et de tous les niveaux afin de renforcer le plaidoyer, l’action et la mobilisation des ressources dans les efforts de contrôle et d’élimination du paludisme.
  • Les jeunes d’aujourd’hui sont la génération qui peut se faire entendre en appelant les pays à rester engagés et à donner la priorité à l’élimination du paludisme :
    • La campagne « Tirer un trait sur le paludisme » du Partenariat RBM, lancée en 2021, incite la jeunesse africaine à mener une action imparable dans les pays les plus touchés par le paludisme jusqu’à ce qu’ils atteignent l’objectif « zéro paludisme ».
    • Un cadre de jeunes leaders a été mobilisé au Kenya pour diriger l’action et construire une formidable armée de jeunes contre le paludisme, dirigée par S.E. Uhuru Kenyatta, président du Kenya et président de l’Alliance des dirigeants africains contre le paludisme (ALMA). 

Renforcer les systèmes de santé

L’éradication des maladies endémiques comme le paludisme est la voie à suivre pour renforcer les systèmes de santé et la capacité des pays à prévenir, détecter et répondre aux pandémies.

  • Grâce à une mobilisation rapide en faveur de la logistique, des tests et de la sensibilisation, les programmes de lutte contre le paludisme se sont rapidement intensifiés pendant la pandémie pour arrêter la propagation du COVID-19 dans le monde. De telles tactiques ont été observées dans le Commonwealth, dans des pays comme la Zambie, le Mozambique, l’Ouganda et le Pakistan, ainsi qu’en Afrique francophone, par exemple au Bénin et au Burkina Faso. 
  • Les agents de santé communautaires dans les régions où le paludisme est endémique jouent un rôle clé dans le dépistage de COVID-19 et la promotion de la prévention et de l’endiguement en milieu rural.

Renforcer la surveillance des maladies 

Les innovations en matière de données et de surveillance de la maladie ont été cruciales dans la riposte à la COVID-19. La mise à l’échelle des outils de surveillance des maladies existants, ainsi que l’introduction d’outils plus innovants, sont nécessaires pour maintenir les progrès contre le paludisme.

  • Les investissements réalisés pour mettre fin au paludisme ont renforcé les capacités des laboratoires et les infrastructures de surveillance des maladies dans les pays touchés par le paludisme, ce qui permet de tester et de détecter rapidement le paludisme ainsi que la propagation de nouvelles maladies.
  • Dans de nombreux pays, par exemple en Ouganda, les travailleurs de première ligne ont adopté l’utilisation d’outils numériques pour faire rapport aux systèmes de surveillance des maladies pendant la pandémie de COVID-19.
  • Ces dernières années, des systèmes de surveillance génétique novateurs, avec un meilleur séquençage génétique des parasites et des moustiques, ont été utilisés pour suivre l’émergence de la résistance aux outils nouveaux et existants, quasiment en temps réel.
  • La surveillance des maladies aux frontières et la collaboration avec les pays voisins dans le cadre d’initiatives régionales de lutte contre le paludisme ont été des facteurs clés dans l’obtention de la certification « sans paludisme » par la Chine et le Salvador en 2021.

Mobiliser de nouveaux financements

À l’approche de la septième reconstitution des ressources du Fonds mondial en 2022 et alors que les pays continuent de prendre des décisions de financement cruciales, les dirigeants doivent mobiliser de nouveaux fonds pour lutter contre le paludisme afin de sauver des millions de vies supplémentaires, d’accélérer les progrès indispensables et de faciliter une fin plus rapide du paludisme.

  • Les approches novatrices du Fonds mondial en matière de partenariats, de financement et d’investissements à effet catalyseur ont permis une baisse de 45 % des décès dus au paludisme entre 2002 et 2019. La réalisation de l’objectif de reconstitution des ressources d’au moins 18 milliards de dollars US pour le prochain cycle triennal permettra de sauver 20 millions de vies supplémentaires du paludisme, du VIH et de la tuberculose. Pour les programmes de lutte contre le paludisme, l’atteinte de l’objectif de reconstitution complète permettra d’éviter plus de 450 millions de cas de paludisme et de réduire les décès dus au paludisme de 62 % d’ici 2026.
  • 24 pays ont mis en place, ou sont en train de le faire, des conseils et des fonds nationaux visant à mettre fin au paludisme afin de diriger le soutien multisectoriel vers la lutte contre le paludisme.
    • En 2021, les conseils pour mettre fin au paludisme ont mobilisé des millions de dollars US de soutien financier et en nature pour lutter contre le paludisme, y compris des promesses de 3,5 millions de dollars US au Mozambique, plus d’un million de dollars US à la Zambie, 445 000 dollars US à l’Ouganda, et des promesses et des financements supplémentaires au Kenya et à l’Eswatini. 
    • Au total, les conseils pour mettre fin au paludisme et les Fonds ont permis de lever 17,8 millions de dollars de ressources supplémentaires pour lutter contre le paludisme, se révélant être des mécanismes efficaces pour financer les déficits de ressources qui existent dans les programmes nationaux de lutte contre le paludisme.
  • Depuis 2020, cinq pays africains ont lancé l’initiative Zéro Palu afin d’encourager la mobilisation des ressources nationales et de stimuler l’engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme en Afrique.
    • En cette journée mondiale du paludisme, le Ghana a adopté l’initiative Zéro palu afin d’associer le secteur privé dans les efforts du pays pour lutter contre le paludisme.
  • L’initiative régionale pour l’élimination du paludisme a été créée en 2017 afin de garantir un mélange de subventions et de crédits concessionnels pour des programmes collaboratifs permettant d’éliminer le paludisme à travers la Méso-Amérique et la République dominicaine.

Renforcer l’appropriation par les pays 

Le succès de la lutte contre le paludisme exige simultanément un soutien politique de haut niveau, un financement accru, la participation du secteur privé et l’appropriation par les communautés. Il nécessite également l’adoption d’une approche au niveau de chaque district afin d’optimiser l’utilisation du bon ensemble d’interventions en fonction du contexte local et de suivre les progrès accomplis pour rendre les pays responsables de leurs avancées. 

  • Plus de 25 pays ont adopté le mouvement Zéro palu ! Je m’engage au niveau national depuis 2018, mobilisant les communautés et leur donnant les moyens de s’approprier la lutte pour mettre fin au paludisme. 
    • En cette Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le Zimbabwe et la Guinée-Bissau lancent des campagnes nationales Zéro palu ! Je m’engage.
    • Au cours de la dernière année, la campagne a également été adoptée au Cameroun, en Namibie, au Mali et au Malawi. 
  • 40 États membres de l’Union africaine ont mis en œuvre des tableaux de bord nationaux sur le paludisme, des dispositifs de suivi des actions et des plans de travail pour renforcer la responsabilité, la transparence et l’action. Depuis 2021, ALMA et le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme ont également soutenu l’établissement de tableaux de bord sur le paludisme avec les communautés économiques régionales (CER) d’Afrique.
  • Jamais autant de pays n’ont été sur le point d’éliminer le paludisme, et le rapport E-2025 de l’Organisation mondiale de la santé annonce que 25 pays et territoires sont sur le point d’atteindre l’objectif de zéro cas de paludisme entre 2021 et 2025.
    • La région Asie du Sud-Est de l’OMS a atteint l’objectif d’une « réduction de 40 % de l’incidence des cas de paludisme en prenant 2015 comme année de référence », en grande partie grâce à des progrès remarquables accomplis d’une année sur l’autre en Inde et dans la sous-région du Grand Mékong.
    • La Malaisie et République islamique d'Iran ont atteint l’objectif de zéro cas de paludisme, et le Cap-Vert a maintenu zéro cas de paludisme humain pendant trois années consécutives. 

Faire progresser l’égalité entre les sexes 

Lorsque nous investissons davantage pour placer les femmes et les adolescentes au centre de la lutte contre le paludisme, nous pouvons obtenir un double dividende : accélérer la fin du paludisme et faire progresser l’égalité entre les sexes.

  • En 2018, le Fonds mondial et le Partenariat RBM pour mettre fin au paludisme ont piloté l’outil Malaria Matchbox en Inde et au Niger, fournissant aux pays des conseils sur la manière d’identifier les facteurs de risque et les obstacles entravant les programmes de lutte contre le paludisme équitables et intégrés axés sur les personnes, y compris les obstacles liés au genre.
  • Dans les pays où le Fonds mondial investit, 11,5 millions de femmes enceintes ont reçu un traitement préventif contre le paludisme (TPIp) en 2020, soit presque le même nombre que les années précédentes malgré les perturbations liées à la COVID-19 – cependant, 33 % des femmes à risque de paludisme reçoivent le traitement complet recommandé par l’OMS.
  • Les programmes nationaux de lutte contre le paludisme mobilisent les agents de santé communautaires, qui sont en majorité des femmes, pour qu’ils jouent un rôle actif dans la prise en charge des cas de paludisme, la lutte contre d’autres maladies et la préparation et la réponse aux pandémies, notamment par la détection précoce des fièvres et la surveillance en temps réel. 
  • En 2020, 20 000 travailleuses saisonnières ont été recrutées pour soutenir les campagnes de pulvérisation d’insecticides à effet rémanent en intérieur dans 16 pays, pour un coût salarial total de plus de 2,5 millions USD, ce qui a apporté un soutien financier non négligeable à ces travailleuses, à leurs familles et à leurs communautés.