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Bien que le financement du paludisme soit resté relativement stable depuis 2010, le niveau d’investissement en 2016 est loin d’être suffisant pour atteindre le premier objectif intermédiaire de la Stratégie technique mondiale (GTS), à savoir une réduction d’au moins 40 % de l’incidence des cas de paludisme et des taux de mortalité à l’échelle mondiale par rapport aux niveaux de 2015.
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Pour atteindre cet objectif, la GTS a estimé que le financement annuel devrait atteindre 6,5 milliards de dollars US par an d’ici 2020. Les 2,7 milliards de dollars US investis dans le paludisme en 2016 représentent moins de la moitié (41 %) de ce montant.
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Il est essentiel d’intensifier les investissements dans la recherche et le développement sur le paludisme si l’on veut atteindre les objectifs de la GTS. En 2015, 572 millions de dollars US ont été dépensés dans ce domaine, soit 83 % des besoins annuels estimés en recherche et développement.
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Le paludisme coûte à l’économie africaine 12 milliards de dollars par an en pertes directes et 1,3 % de perte annuelle de croissance du PIB.